Questions sur les attaques contre les prisons en France

Entre dimanche et mardi, neuf établissements ont été la cible de violents assauts, dont deux à l’arme de guerre. L’ombre du narcotrafic se profile derrière ces intimidations, mais des interrogations subsistent.


Marseille, Aix, Toulon, Nîmes, Villepinte, Nanterre… Entre dimanche et mardi, neuf établissements pénitentiaires ont été la cible d’attaques à travers le pays. Au total, une vingtaine de voitures ont été incendiées et des impacts de tirs de kalachnikov et de fusil à pompe ont été retrouvés sur les portes de deux prisons. Des inscriptions «DDPF » (pour « droit des prisonniers français ») ont également été taguées sur plusieurs murs et véhicules vandalisés. Alors que le Parquet national antiterroriste s’est saisi de l’enquête et n’écarte aucune piste, dont celle de l’extrême gauche, le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, y voit la marque du narcotrafic. « Il y a des pressions pour que la République recule, mais elle ne reculera pas », a-t-il martelé. Selon nos informations, l’administration pénitentiaire avait été avertie de menaces de représailles contre les futurs établissements de haute sécurité.

Le Figaro - le 16 avril 2025

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