Depuis dimanche et la vague d’attaques contre les prisons de France, ils sont aussi inquiets pour leur famille que remontés contre le « système ».
«Les enquêteurs doivent travailler vite» : après les attaques de prisons, la peur et la colère gagnent les agents pénitentiaires. Ils sont aussi inquiets pour leur famille que remontés contre le « système ». https://t.co/mnnoHa21m6
— framafad paca corse (@WaechterJp) April 17, 2025
Paule Gonzalès
Une colère qui n’est pas près de retomber même si, mercredi après-midi, Emmanuel Macron a promis que les personnes qui « cherchent à intimider » les agents pénitentiaires et « s’attaquent avec une violence inadmissible » aux prisons seraient « retrouvées, jugées et punies ».
« Bien sûr, l’inquiétude s’installe, car beaucoup de surveillants ont lu la boucle Telegram où ont été publiées des vidéos et des menaces. Aucun d’entre nous n’a envie que sa famille subisse ce que nous subissons au quotidien », affirme Samuel Gauthier, secrétaire général de la CGT-pénitentiaire. Mercredi, « nous nous sommes réveillés en nous demandant ce qui avait cramé dans la nuit. Nous craignions une recrudescence », témoigne Hervé Segaud, secrétaire national de FO-pénitentiaire.
« Si nous n’avions pas glissé du côté du laxisme toutes ces années, la réaction ne serait pas si violente »
Une nouvelle fois, un véhicule a brûlé au centre de détention…