L’opération Place nette XXL a également été menée dans deux prisons du département. De nombreux objets illicites ont été trouvés.
Dix-huit portables saisis aux Baumettes à Marseille et au centre de détention de Salon-de-Provence
— framafad paca corse (@WaechterJp) March 30, 2024
L’opération Place nette XXL a également été menée dans deux prisons du département. De nombreux objets illicites ont été trouvés. @laprovence pic.twitter.com/vi4tk7pONP
Quatorze téléphones portables, onze chargeurs, six batteries, six cartes Sim, quatre clés USB, 40 grammes de cannabis et un couteau Opinel. C’est le résultat de la fouille d’une trentaine de cellules au bâtiment B du centre de détention de Salon, jeudi.
Quant à celle des vingt cellules fouillées quasiment en même temps aux Baumettes, elle a permis aux agents pénitentiaires de mettre la main sur quatre mobiles et 20 grammes de résine de cannabis. "Les profils qui nous intéressaient étaient plus à Salon", commente-t-on à la Chancellerie pour expliquer cette si bonne "pêche" dans la ville de Nostradamus, "qui démontre un excellent ciblage grâce au renseignement pénitentiaire". Ces profils ? "Des têtes de réseaux qui tentent decommuniquer depuis la prison, donnent des instructions à ceux qui sont dehors", poursuit notre source au ministère de la justice. Ces téléphones saisis sont pour eux bien plus précieux que tout le reste : "Mettre la main dessus en physique est plus efficace que les écoutes. On peut aspirer toutes les données". Un moyen de lutter aussi contre les réseaux criminels, mais aussi la radicalisation. "On tape à tous les bouts de chaînes. Il y a eu une coordination totale entre justice et police pour l’opération menée à Marseille et on a voulu pousser ça à l’administration pénitentiaire". Ce sont une centaine d’agents au total, parmi lesquels les Eris (Équipes régionales d’intervention et de sécurité), "l’élite de l’administration pénitentiaire", qui ont été mobilisés pour ces deux fouilles. Dont le travail et le résultat satisfont le syndicat FO justice, mais aussi, selon nos informations, les ministres de la Justice et de l’Intérieur. Une unanimité assez rare pour être soulignée.
Les profils qui nous intéressaient étaient plus à Salon.
Ce résultat démontre un bon ciblage grâce au renseignement pénitentiaire.„
AU MINISTÈRE DE LA JUSTICE
La Provence, le 27 mars 2024