Un détenu aurait proféré des menaces de morts envers plusieurs surveillants de la prison de Perpignan ce mercredi 6 mars 2024. Les surveillants réclament son transfert urgent et une évaluation de sa supposée radicalisation.
Prison de Perpignan : "Je vais sortir et t'égorger"... suspecté de radicalisation, un détenu menace de mort des surveillants. Les surveillants réclament son transfert urgent et une évaluation de sa supposée radicalisation. https://t.co/oXW4uSt5qk
— framafad paca corse (@WaechterJp) March 8, 2024
Plusieurs surveillants de la prison de Perpignan dénoncent le comportement d’un détenu depuis près de deux ans. Depuis 2022, trois plaintes auraient même été déposées par un surveillant. Mais rien ne semble le calmer.
Le 22 février 2024, ce prisonnier aurait agressé un autre détenu dans la cour de la promenade de la Maison d’arrêt des hommes. Le syndicat UFAP UNSa Justice détaille : "Il a violemment agressé un autre détenu, le blessant au visage et au doigt avec du verre. Il a également exhibé un couteau en céramique de 25 cm, tentant d’adresser d’autres détenus". Selon ces syndicalistes, ce prisonnier aurait volontairement cherché à être placé au quartier disciplinaire "pour s’en prendre aux surveillants de ce secteur".
Ce mercredi 6 mars, ce même détenu aurait proféré des menaces envers deux surveillants de la brigade du quartier disciplinaire. Le syndicat dénonce : "Il a appelé les surveillants par leur prénom en déclarant : « Je vais te crever. J’en rêve depuis 2022. Sur les cinq piliers de l’Islam, je vais te prendre et te faire mourir devant toute ta famille. Ton père, la pute. Je vais sortir et t’égorger, grosse merde de mécréant. Et toi complice de cette merde, je te ferai la même chose» ".
A lire aussi : Perpignan : le squelette d'un homme décédé "depuis plusieurs années" retrouvé près de la prison
Le syndicat UFAP UNSa Justice réclame le "transfert immédiat de ce détenu vers l’Unité pour détenu violent voire vers un quartier d’évaluation de la radicalisation. Hier soir, UFAP UNSa Justice a engagé des discussions avec le Directeur interrégional et notre chef d'établissement pour un transfert en urgence. Si aucune réaction n'est observée de la part de l'autorité judiciaire et si notre administration ne prend pas rapidement les mesures nécessaires, UFAP UNSa Justice assumera ses responsabilités ».