Parenthèses intimes en prison

La photographe Bettina Rheims expose à Bordeaux une série de portraits de femmes incarcérées


Un fond neutre. Et des femmes qui posent devant l’objectif. Il y adixans, Bettina Rheims entreprenait une série de portraits de femmes incarcérées pour la plupart pour de longues peines, dans quatre établissements pénitentiaires français. Une démarche atypique pour la célèbre photographe, davantage habituée au milieu de la mode.

Deux personnes ont été déterminantes dans l’élaboration de ce projet: Robert Badinter, qui l’a encouragée à s’intéresser à ce sujet, et Isabelle Gorce, première présidente de la cour d’appel de Bordeaux et à l’époque directrice de l’administration pénitentiaire, qui a permis que le projet se fasse. Conservés à l’Institut pour la photographie (Lille), ces portraits agissent comme des parenthèses intimes, restituant l’individualité et la personnalité de ces femmes que la détention tend à abolir.

Sud-Ouest dimanche - le 28 avril 2024

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